Michele Mariotti Leads Verdi’s Aida at the Opéra Bastille
"Heureusement il y a dans la fosse Michele Mariotti qui livre une lecture attentive et détaillée de la partition de Verdi, rappelant à quel point le compositeur a élaboré son art de l’orchestration au cours du temps. Les couleurs sont délicates, le discours tenu, en soutien des chanteurs, un brin d’envolée narrative n’aurait pas été de trop mais on tient déjà du grand art. Quand la musique est bonne…"
Jules Cavalié - Classykeo
"Merito, ovviamente, in primis di Michele Mariotti, direttamente da Roma, che compie un lavoro mirabile sulla partitura, assieme a un’orchestra solitamente un po’ recalcitrante su questo repertorio. Lontanissime, va da sé, le sonorità bandistiche: a essere valorizzati, anzi, sono i colori di una partitura ingiustamente considerata alle volte “un passo indietro” nell’evoluzione stilistica di Verdi. Sempre percepibile invece, nelle scene di massa come nei monologhi della protagonista, ma anche nei momenti apparentemente più statici, la tensione drammaturgica del lavoro verdiano."
Guido Giachetti - Connessi all'Opera
"Un’Aida da vedere, perché offre una lettura diversa della storia con un allestimento dall’estetica molto curata e con soluzioni sceniche efficaci quanto belle. Un’Aida da ascoltare, soprattutto per la direzione del maestro Michele Mariotti che riesce ad esaltare tanto la grandiosità quanto i momenti intimistici della scrittura di Verdi, e in particolare per delle pagine corali molto ben riuscite, coro istruito dalla maestra Ching-Lien Wu."
Alma Torretta - MusiCultura
"Michele Mariotti, élan et délicatesse
Dans la fosse de l’Opéra Bastille, le chef italien Michele Mariotti dirige de toute son âme.
Dès les premières mesures du bref et poignant prélude, l’auditeur comprend que le maestro sera tout aussi préoccupé par les ombres et les gouffres que par les brillances et les apothéoses. Il sollicite d’impalpables pianissimi aux cordes – comme aux voix des solistes et choristes – sans pour autant se dérober lorsqu’il s’agit d’aiguillonner les immenses et déferlants tutti. L’Orchestre de l’Opéra de Paris frémit et tonne, soupire et s’enflamme. Préoccupé du moindre détail, Michele Mariotti conduit cependant de longues et amples lignes."
La Croix