June 10th, 2025

Great interpretation of Hamlet by Jèrèmie Rhorer at Teatro Regio di Torino

La direzione di Jérémie Rhorer, alla testa dell'Orchestra del Regio e di un Coro assolutamente strepitoso (istruito da Ulisse Trabacchin), compatto nella resa sonora e dinamicissimo nel farsi quasi personaggio in ogni suo componente (come avviene nella chanson à boire per coro dì ufficiali e paggi), spinge il tasto su una visione dell'opera a tinte drammatiche accentuate, dove il lirismo viene, se non sacrificato, messo in secondo piano rispetto al respiro ampio donato alle scene corali e d'assieme, assai ben gestite, e alla dimensione tragica ricercata per alcuni quadri, come quello, invero travolgente, del citato duetto fra madre e figlio. Connessi all'Opera, Alessandro Mormile

Che scroscio di applausi, rimbombano di piacere da platea. Come succede - ma non sempre perché non avviene per abitudine - alle anteprime giovani del Regio, che questa volta ha offerto agli under 30 la generale di Amleto. Volate tre ore e mezza senza accorgersene. Scenografia stampata in memoria, musica che si impone, voci di livello altissimo. E quindi naturali i battimani ad ogni chiusura di scena. Cosa si può chiedere di più a uno spettacolo, per quanto sia l'altissima opera lirica? Torinosette, Tiziana Platzer

Non meno accattivante, in buca, il lavoro di Jérémie Rhorer che guida con autorevolezza l’Orchestra del Regio e un Coro in stato di grazia, preparato con la consueta cura estrema da Ulisse Trabacchin. Trasparente nella resa di una partitura che impegna i complessi sabaudi in diversi assoli, la concertazione di Rhorer, incendiaria e ben nutrita sul versante dinamico e agogico, appare più incline a sottolineare l’elemento conflittuale della drammaturgia musicale che l’abbandono lirico – il quale, specie nella grande scena di Ophélie, non avrebbe guastato –, privilegiando un respiro teatrale ampio, teso, attraversato da slanci drammatici che danno forza e coerenza alla narrazione. Ne consegue, in definitiva, una lettura densa, moderna e profondamente consapevole della specificità di questo Amleto ottocentesco, in bilico costante tra introspezione psicologica e gesto tragico. L'Ape Musicale, Antonino Trotta

Créateur du Cercle de l’Harmonie en 2005, formation sur instruments d’époque, Jérémie Rhorer a beaucoup dirigé le répertoire du XVIIIe et début du XIXe siècles. Dans cette ouvrage plus tardif, cette expérience lui permet d’apporter un supplément de sveltesse à une partition qui pourrait être pesante sous une autre baguette. L’orchestre est comme dégrossi, plus vif et plus virtuose. C’est une vision tout à fait en adéquation avec cette version ténor, qui incite à être plus alerte, moins ténébreux. Si l’on revient à notre exemple de la chanson bachique, chez Plasson, la phrase « La vie est sombre. Les ans sont courts ; De nos beaux jours. Dieu sait le nombre. Chacun hélas ! Porte ici-bas. Sa lourde chaîne ! » est comme ralentie : Hampson semble traîner sa misère. Ici, le tempo est plus vif : un ténor ne s’encombre pas de tels soucis ! Il est tout à sa haine. Ajoutons que le chef est attentif aux chanteurs qu’il se garde de couvrir. Forumopera, Jean Michel Pennetier

L’excellence de l’interprétation musicale: Grand connaisseur du répertoire français, Jérémie Rhorer sait mettre en valeur les qualités de la partition en soulignant sa transparence, sans renoncer pour autant à l’aspect dramatique de la tragédie shakespearienne, réinterprétée par un Français du XIXe siècle qui connaissait tout au plus quelques œuvres du Barde dans des traductions parfois discutables. Rhorer nous restitue le goût de l’époque avec une grande élégance et une direction soignée qui met en valeur les instrumentistes du Regio engagés dans de nombreux solos ou dans des morceaux orchestraux à la sonorité somptueuse et brillante. Quelques coupures – le chœur des comédiens dans le troisième acte et celui des paysans dans le quatrième acte – concentrent le drame, rendent les quatre heures de musique plus agréables et permettent un meilleur contraste des scènes, tantôt tragiques, tantôt de pur divertissement. Premiere loge, Renato Verga

Créateur du Cercle de l’Harmonie en 2005, formation sur instruments d’époque, Jérémie Rhorer a beaucoup dirigé le répertoire du XVIIIe et début du XIXe siècles. Dans cette ouvrage plus tardif, cette expérience lui permet d’apporter un supplément de sveltesse à une partition qui pourrait être pesante sous une autre baguette. L’orchestre est comme dégrossi, plus vif et plus virtuose. C’est une vision tout à fait en adéquation avec cette version ténor, qui incite à être plus alerte, moins ténébreux. Si l’on revient à notre exemple de la chanson bachique, chez Plasson, la phrase « La vie est sombre. Les ans sont courts ; De nos beaux jours. Dieu sait le nombre. Chacun hélas ! Porte ici-bas. Sa lourde chaîne ! » est comme ralentie : Hampson semble traîner sa misère. Ici, le tempo est plus vif : un ténor ne s’encombre pas de tels soucis ! Il est tout à sa haine. Ajoutons que le chef est attentif aux chanteurs qu’il se garde de couvrir. Forum Opera

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