Festival d'Aix-en-Provence: a sublime ‘Madama Butterfly’ by Daniele Rustioni
Festival d’Aix-en-Provence : un “Madama Butterfly” bien sage, sublimé par Ermonela Jaho et Daniele Rustioni “Gloire à la soprano Ermonela Jaho et au chef Daniele Rustioni ! …l’autre grand triomphateur de cette soirée de première est Daniele Rustioni, directeur musicale de l’orchestre de l’Opéra de Lyon, et tout nouveau Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres. Il avait ravi le public aixois, en 2019, dans Tosca, du même Puccini; il récidive avec Madama Butterfly, opéra dont il connaît tous le piège et les sortilèges. Lui et l’orchestre, magnifique, sont, comme Puccini, des fervents partisans de Cio-Cio San… des accents presque Debussystes montent aussi de la fosse… et jamais on n’a associé de manière aussi évident l’empathie inutile de Sharpless à celle d’Arkelle, le vieux roi d’Allemonde. Des contraintes manifestement scéniques conduisent Daniele Rustioni à ralentir le tempo au dernier acte, sans atténuer pour autant l’enchantement orchestral. Quelle chance a l’Opéra de Lyon d’avoir un tel directeur musical!” Telerama, Sophie Bourdais
“…sous la direction fine, alerte et vivement colorée du maestro Daniele Rustioni, en parfaite osmose avec le style puccinien, le Chœur et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon de sont révélé simplement captivants” Le Monde, Marie-Aude Roux
“Der Dirigent Daniele Rustioni, großer Puccini-Kenner, und das vorzügliche Orchestre de l’Opéra de Lyon sowie der Chor beschenken uns mit einem stimmigen, aufregenden Opernabend voll tragischer Wucht einerseits und transparent duftiger Grazie andererseits.” Frankfurter Allgemeine Zeitung, Anja-Rosa Thöming
“Zwar hervorragend musiziert vom Puccini-Kenner Daniele Rustioni, der als koproduzierender Musikchef aus Lyon dieses Stück auch mit nach Hause nehmen wird.” Neue Zürcher Zeitung, Eleonore Büning
“…C’est ce que fait Ermonela Jaho, en préférant le goût des nuances extrêmes à l’impératif de passer l’orchestre, aidée en cela par Daniele Rustioni particulièrement attentif à laisser exister les couleurs variées découvertes ici sous un jour sensible. La meilleure preuve de ce sens de la nuance est à retrouver dans le moment le plus connu du rôle, Un bel di Vedremo où tous les aigus sont attaqués avec délicatesse et intégrés à une ligne mélodique ininterrompue. …Venus en habitués à Aix, les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon sont placés sous la baguette de Daniele Rustioni qui multiplie les efforts pour tirer d’eux les accents les plus intenses, cherchant dans l’engagement physique un moyen d'entraîner ses collègues vers plus d’engagement. De ce point de vue-là, le volume orchestral pourrait être plus fourni, mais un souci de délicatesse vient suivre l’exemple d’Ermonela Jaho. Le travail de justesse des cordes permet de révéler certaines des harmonies les plus fines de Puccini, particulièrement dans le prélude du troisième acte. Placés en coulisses, les Chœurs de l’Opéra National de Lyon brillent par la pureté de leur son et leur grande homogénéité. Préparés par leur chef, Benedict Kearns, ils font montre d’une grande capacité de nuance et d’adaptation aux couleurs recherchées par Daniele Rustioni. Touché par le destin tragique de cette Madame Butterfly, et visiblement ravi de son traitement pur et lisible dans cette édition 2024 du Festival d’Aix-en-Provence qui multiplie les prises de risque, le public du Théâtre de l'Archevêché applaudit longuement les acteurs de la soirée. Une ovation qui se termine debout, signe que les grands classiques, parfois, se suffisent à eux-mêmes… “ Olyrix, Olivier Delaunay
“Au Festival d’Aix-en-Provence, au centenaire de la disparition de Puccini, les artistes de l’Opéra de Lyon, menés par Daniele Rustioni, présentent tout en beauté Madame Butterfly, dans une nouvelle mise en scène d’Andrea Breth. …Tous sont conduits au triomphe par la baguette de Daniele Rustioni, à la tête des forces vives de l’Opéra de Lyon, qu’il transcende comme à chaque fois. Son Puccini, déjà célébré ici dans Tosca et récemment encore dans La fanciulla del West à Lyon, est d’une fluidité parfaite, et ne cherche ni l’éclat ni l’excès, mais l’émotion discursive. Elle est ce soir au rendez-vous, comme pour dire aussi qu’il n’est nul besoin de propos scénique neuf si cette base-là est assurée. C’est sans doute le secret de Butterfly, et il a été exposé ce soir haut et clair.” Classica (France), Pierre Flinois
“Deux « personnages » dominaient, de loin, cette soirée. A commencer par l’orchestre, d’une précision, d’une variété de couleurs et de climats due aux choix d’un chef qui connait son Puccini au point de ne laisser aucune place au sentiment facile, aux élans romantiques déplacés mais qui fait sonner la partition de façon moderne, contemporaine de ce début de XXe siècle : on y entend des échos étouffés de Richard Strauss ou de Debussy et surtout des détails qui, grâce à la disposition de l’orchestre dans la large fosse peu profonde de la cour de l’Archevêché, rendent pleinement hommage à l’écriture fouillée, précise de Puccini. La réussite de cette Butterfly doit indéniablement à cet engagement de Daniele Rustioni qui porte son orchestre à l’excellence. Hautbois, clarinettes, flûtes, percussions… ce fut un festival de sonorités, un pur bonheur instrumental. …C’est donc un spectacle épuré, sans concession, qui s’éloigne de tout exotisme de pacotille et retourne aux sources, tant musicales que textuelles, en cette année du centenaire du décès de Puccini.” Premiere Loge, Marc Dumont
« La mise en scène, très sobre et visuellement superbe d'Andrea Breth, et la direction passionnée de Daniele Rustioni offrent davantage de satisfaction… …Dans la fosse, Daniele Rustioni dirige avec sa conviction coutumière cette musique voluptueuse et vénéneuse qu'il se garde bien de transformer en sirop. Le Choeur et l'Orchestre de l'Opéra de Lyon (coproducteur, reprise en janvier 2025) s'y montrent impeccables de style et de couleurs. » Les Échos, Philippe Venturini
“La production d’Andrea étonne par la sagesse de son classicisme, mais Ermonalo Jaho reste une Butterfly anthologique et Daniele Rustioni restitue toute l’intensité tragique de la partition de Puccini.
…Daniele Rustioni propose un Puccini très dramatique, d’une grande intensité. Superbement clair aussi, décapé même, aux couleurs crues – quitte à esquiver un peu les abandons sensuels du duo d’amour. L’orchestre lyonnais est magnifique – au début de l’acte III, notamment.”
Diapason, Didier Van Moere
“…D’autant que tout cela est porté par une quasi parfaite réalisation musicale et vocale. À la tête de son Orchestre de l’Opéra de Lyon, Daniele Rustioni fait des merveilles – en dépit d’une fosse étriquée, celle du Théâtre de l’Archevêché, plus faite pour Mozart ou le belcanto que pour l’effectif orchestral de l’opéra puccinien, ce qui produit parfois une petite sensation d’étouffement sonore. Mais le parti-pris de Daniele Rustioni corrige le plus souvent ce « défaut » : il choisit en effet de mettre en valeur les aspérités d’une partition dans laquelle il creuse des vertiges, ménage des silences, tord les réfractions sonores pour donner de la chair à chaque phrasé plutôt que de s’enivrer de beauté de premier degré. C’est de la nouvelle cuisine sonore, épurée et goûteuse, plutôt que de la cuisine à l’ancienne, lourde et narcissique. Ce qui rend l’interprétation de Daniele Rustioni plus ardente, plus théâtrale que symphonique, en parfaite adéquation avec la volonté expressive d’Andrea Breth.” Opera Online, Alain Duault
“Invité régulièrement au Festival depuis 2010, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon est placé sous la baguette de son directeur musical Daniele Rustioni et délivre une musique d’une grande beauté qui renforce la tension dramatique sur le plateau. On apprécie le mordant des attaques aux cordes, ainsi que la qualité des courts passages de virtuosité des bois solistes ; de même que les brèves interventions des chœurs, presque invisibles au premier acte, habillés de noir dans la pénombre des deux côtés de la scène.” Bachtrack, Irma Foletti
“En fosse, on retrouve Daniele Rustioni à la tête de l’orchestre et des chœurs de l’Opéra de Lyon, maison dont il est directeur musical. Celui qui a reçu les insignes de Chevalier des Arts et Lettres trois heures avant la représentation aime Puccini et n’a aucun mal à trouver les couleurs et la sensualité d’une partition qu’il dirige avec engagement, et beaucoup de sensibilité. L’orchestre est superbe, précis et très attentif aux sollicitations du maestro, tout comme le chœur, en coulisse, dont les voix ont quelque chose de céleste.” Concert Classic, Michel Egéa
“La direction de Daniele Rustioni est fiévreuse, envoûtée et d’une précision de musicien de hogaku (musique traditionnelle japonaise) dans sa manière de doser les pupitres, de donner corps aux percussions les plus évocatrices de l’orchestration. L’orchestre de Lyon, dont il est le directeur, et cela se voit et s’entend, est rutilant ou enténébré. Il peut s’écouter comme une extension immense de la voix d’Ermonela Jaho, produisant une étrange matière de rêve, dans laquelle se fondent, sans heurt, hymne américain et unissons aux modes et rythmes pseudo-nippons. Le public réserve à la soprano albanaise, au bord du malaise lors du premier salut, un véritable triomphe, qu’elle partage avec le directeur musical, et, finalement, l’ensemble des forces d’un spectacle qui se donne comme un rêve étrange et pénétrant.” ClassyKeo, Florence Lethurgez
“…Daniele Rustioni, brillant directeur musical de l’Opéra de Lyon. Cinq ans plus tard, voici Madame Butterfly, où le chef démontre à nouveau sa pleine attention pour le drame et sa passion pour cette musique. Au moyen de tempi ardemment emportés, puis généreusement alanguis, son travail très évocateur et équilibré laisse se déverser le luxuriant lyrisme puccinien, mais rend tout autant justice aux finesses et nuances de la partition. Il s’emploie aussi à faire entendre l’émanation d’une grande douceur, d’une sombre tristesse comme l’explosion d’une brutalité presque sauvage.” Sceneweb, Christophe Candoni
“…l’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Lyon sont en belle forme. Equilibre savant entre la fosse et la scène, grâce à une attention de tous les instants de Daniele Rustioni qui soigne particulièrement les plages orchestrales.” Forum Opera, Thierry Verger
“La partition colorée de Puccini, teintée d'orientalisme et de quelques fantaisies, est du reste servie toute en nuances par l'orchestre de l'Opéra de Lyon, sous la baguette de Daniele Rustoni, qui sait se mettre à l'écoute du rôle-titre et lui ménager de l'espace. Une valeur sûre.” La Provence, Malik Teffahi Richard
“L’opéra de Puccini laisse libre cours à l’émotion avec une grande maîtrise. Cette troisième nouvelle production de l’édition 2024, qui s’insère dans ce que le chef Daniele Rustioni nomme, dans le programme, une « Puccini renaissance », confirme le sentiment d’un festival de haute tenue. Impeccable autant qu’implacable, cette « tragédie japonaise » créée en 1904 à la Scala de Milan, donnée au Théâtre de l’Archevêché dans la version révisée par Puccini en 1907, s’avère aussi lacrymogène que maîtrisée. Manifestement très en phase, le trio d’artistes maitres d’œuvre, le chef Daniele Rustioni, la metteuse en scène Andrea Breth, et l’interprète Ermonela Jaho ont lâché la bride à l’émotion sans pour autant céder à la facilité. Ni à l’exotisme de pacotille, encore moins au réalisme de reconstitution. …Fantasme occidental jusque dans sa musique, intégrant dans ses harmonies des éléments japonisants stylisés, c’est ce que montre avec délicatesse le chef qui ne force jamais le trait et se garde de toute complaisance et de tout sentimentalisme. Déjà à l’œuvre pour la Tosca d’Aix 2019 avec l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra de Lyon, Daniele Rustioni, spécialiste du répertoire, ne monte pas le volume orchestral, ce qui surprend ... Mais cela mais s’avère probant par la suite. Notamment dans l’interlude purement orchestral entre les deux derniers actes où se déploie la richesse d’un tapis musical extrêmement raffiné avec des cordes très délicates. Cela n’empêche pas l’intensité musicale de monter crescendo jusqu’à la séquence finale où la malheureuse geisha se voit enlever son enfant par l’Américain Pinkerton qui a la cruauté de revenir trois ans après leur seule et unique nuit d’amour, flanqué de son épouse.” Webtheatre, Noël Tinazzi
“L'autre atout de la production est la direction de Daniele Rustioni. Dès le fugato introductif, dont la transparence obtenue par le chef de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon invalide la difficile écriture fiévreuse, on est saisi par sa maîtrise d'une partition dont il fait un réservoir sans fond de poésie. Soutien indéfectible du chemin de croix de la « petite femme puccinienne », il faut l'entendre aussi, sur certaines phrases, s'autoriser d'inédits decrescendos à seule fin de pouvoir mieux s'agenouiller devant le legato de rêve de sa Butterfly.” ResMusica, Jean-Luc Clairet
“L’orchestre de l’Opéra de Lyon s’avère comme à son habitude superlatif sous la direction de son chef Daniele Rustioni (superbe interlude entre le deuxième et le troisième acte) lequel – dans la tonalité si particulière de ce spectacle – a parfois peut être visé davantage à l’épure plutôt que de se laisser submerger par la charge émotionnelle de la partition luxuriante de Puccini.“ Resonances Lyriques, Christian Jarniat
Butterfly portée par Ermonela Jaho et Daniele Rustioni Pour marque le centenaire de la mort de Puccini, le festival d’Aix-en-Provence affiche une "Madama Butterfly" au théâtre de l’Archevêché. “Une nouvelle fois, la présence du chef d’orchestre Daniele Rustioni illustre le potentiel d’un musicien soucieux des éclairages et des nuances. Avec cette partition, il rend au compositeur un hommage d’une profonde sensibilité.” MidiLibre, Roland Massabuau
“Si le succès de cette représentation, dans un visuel agréable et judicieux, repose principalement sur la Butterfly d’Ermonela Jaho, il est aussi dû à la direction magistrale de Daniele Rustioni à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon. Un orchestre qui répond immédiatement à toutes les demandes de son chef pour des nuances, des phrases musicales et des respirations bien amenées. Ne couvrant jamais les voix, le maestro laisse sonner l’orchestre avec des rythmes et des sonorités particulières dans cette écriture parfois légère ou dramatique, donnant la parole aux solistes qui dialoguent souvent avec les voix. Un immense succès !” GBOpera, Jocelyne De Nicola
“Rigueur et raffinements…La direction musicale de Daniele Rustioni avec dans la fosse l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, nous rappelle qu’en 1907 Puccini était bel et bien un compositeur du 20e siècle. Que la science mélodique ne devait en rien celer le génie du coloriste. Que Puccini connaissait l’œuvre de Debussy. C’est une Butterfly nuancée, tissée d’un voile translucide, aérien, sans lourdeur aucune qui nous est donné à entendre d’une oreille qu’on pourrait dire neuve. …Aix offre là une Butterfly d’anthologie. “ La Marseillaise, Patrick De Maria
“La tension se construit tout en subtilitè, grandit peu à peu jusqu’à l’apothéose finale, poignante. Une ascension à laquelle répond naturellement la direction investie de Daniele Rustioni. Sous sa baguette, l’orchestre de l’Opéra de Lyon épouse les couleurs de l’œuvre et la dimension dramatique de la partition. Le chef italien trouve aussi une extrême délicatesse qui crée un moment de suspension, hors du temps, dans le “Coro a bocca chiusa” de l’acte 2. Un moment d’autant plus poétique dans le cadre du Théâtre de l’Archevêché, où les éléments naturels et le vent qui se lève en fin de soirée semblent entrer en communion avec ce qui se passe sur scène.”
Le Soir, Gaëlle Moury
“Dans la fosse l’orchestre de l’Opéra de Lyon trouve une belle homogénéité sous la direction énergique et passionné du chef italien Daniele Rustioni” Le Temps, Juliette De Banes Gardonnes
“La direction musicale est confiée à Daniele Rustioni, fidèle au Festival d’Aix, à la tête des Chœurs et de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon. Une interprétation parfaitement équilibrée avec la ligne vocale et qui souligne la richesse instrumentale de la partition de Puccini et sa dimension dramatique…la qualité musicale et vocale du spectacle et en particulier par la découverte d’une Butterfly de référence, frôlant la perfection, qui restera longtemps dans la mémoire des festivaliers aixois.” Inferno Magazine, Jean-Louis Blanc
“Immerhin bietet dieses Japanarrangement einen Rahmen, in dem Ermonela Jaho – als intensiv gestaltende Butterfly ohne jeden hochdramatischen Überdruck – ein vokales Porträt dieser Partie auf Festspielniveau abliefern kann, zu dem Daniele Rustioni mit dem Orchester der Oper Lyon den durchaus passenden melancholisch verdunkelten Sound liefert.” Neue Musik Zeitung, Joachim Lange
“Die Flucht nach vorne ist ihre Bühne, auf der sie noch lange einen Applaus empfängt, der ihre große Kunst zu würdigen weiß. Und auch das Dirigat von Daniele Rustioni zeigt Würdigung in allen Facetten der Tonpoesie, die der jungdynamische Musiker Puccinis Werk zuteilwerden lässt. Ein rundum gelungenes Musiktheater, das mir deutlich zeigt, wie überbewertet an so mancher Stelle modernes Regietheater sein kann.” Versum Opera, Nicole Hacke
“Conductor Daniele Rustioni is the music director of the Opéra de Lyon (a co-producer of this Butterfly), the excellent orchestra of the Opéra de Lyon was in the Aix Festival’s Archvêché theater pit. Over the years in Lyon Mo. Rustioni has shown himself receptive to understanding and supporting progressive staging concepts, as he did for this Andrea Breth production. With this orchestra that knows him well, and understands his musical being he was able to create an immediacy of sonic-scapes that gave us unusual pleasure... The maestro had obvious musical sympathy with the diva, resulting in a splendid Act III.” OperaToday, Michael Milenski
“A final bow and standing ovation are due to the Choir and Orchestra of the Opéra national de Lyon led by the master conductor Daniele Rustioni.” Greek Press, James Karas
“…direction musicale raffinée de Daniele Rustioni…” La Croix, Emmanuel Giuliani
“…A rendere particolarmente appetibile la proposta sono innanzitutto la direzione di Daniele Rustioni, fresco di successi pucciniani a Lione, e la presenza di un interprete “di lusso” come Ermonela Jaho nei panni di Cio-Cio-San. …La direzione di Daniele Rustioni è un altro punto di forza dello spettacolo: il direttore milanese offre una lettura particolarmente attenta ed equilibrata della partitura pucciniana, senza troppo indugiare in un languido melodismo ma neanche esagerando la componente ritmica. L’orchestra dell’opera di Lione, d’altronde, dà il meglio di sé nei passaggi melodici, anche grazie ai precisissimi legni, …Rustioni decide di eseguire quasi fossero due movimenti della stessa sinfonia le pagine che chiudono il secondo atto e aprono il terzo: il coro a bocca chiusa (raffinatamente interpretato dal Coro dell’Opera di Lioneguidato da Benedict Kearns) si unisce così direttamente al preludio dell’atto terzo; è in questo scorcio sinfonico coinvolgente e di grande intensità che il direttore offre la miglior prova e in cui si riesce a osservare in maggior dettaglio la ricerca di colori e di contrasti nella scrittura orchestrale. …Calorosissima, alla fine della rappresentazione, la reazione degli astanti: segno che un grande classico come Madama Butterfly, specie con un’interprete d’eccezione nel ruolo principale, può convincere anche il pubblico avvezzo alla novità di un festival come quello di Aix. Ovviamente le maggiori acclamazioni sono all’indirizzo di Ermonela Jaho, ma anche Lionel Lhote e soprattutto Daniele Rustioni sono destinatari di unanimi consensi. Al termine dei saluti, una piccola sorpresa: il giorno della rappresentazione coincide con il cinquantesimo compleanno del soprano albanese e così Rustioni (all’insaputa della festeggiata) dirigendo dal palco, unisce cantanti, orchestra e anche una buona fetta di pubblico nella tradizionale canzone augurale. Quale serata migliore per celebrare la ricorrenza?” Connessi all’Opera, Federico Capoani
“…Magnifique Daniele Rustioni! C’est d’abord par la direction musicale que tient l’essentiel de la représentation. Daniele Rustioni dont c’est je crois la huitième Butterfly connaît parfaitement l’œuvre et en sait la complexité. D’abord il accompagne et soutient les voix de manière attentive, notamment Ermonela Jaho dont la voix bien posée n’a pas un volume énorme. Sa direction tendue, nerveuse, reste parfaitement lisible et limpide, laissant entendre tous les détails de la partition et sa richesse, sans jamais en atténuer les aspérités, ni la noyer dans les mélismes. En aucun cas Rustioni propose un Puccini sirupeux, mais au contraire contrasté, vif, tout en n’abandonnant rien des aspects lyriques, mais sans jamais confondre lyrisme et miel. C’est une direction dont la pulsion est évidente, avec une respiration quelquefois haletante, quelquefois un peu plus alanguie. Rustioni sait parfaitement jouer de l’orchestre comme sur un clavier, avec ses respirations, ses ruptures, mettant aussi en valeur des détails d’instrumentation très pointus. Puccini est un maître de la mélodie, mais si la mélodie affleure, elle est toujours la partie émergée d’un iceberg dont la partie immergée est particulièrement riche et détaillée et souvent peu fouillée. Rustioni fouille toute cette partie immergée, remettant en perspective l’ensemble de l’œuvre et lui donnant une densité qu’on perçoit rarement. Densité et diversité sont en même temps mises en valeur et permettent d’entendre quelquefois un son plein de relief, hautement symphonique, et à d’autres moments une ligne presque essentialiste, réduite à quelques instruments, sans fioritures et presque ascétique. Il réussit quelquefois à faire entendre un Puccini minimaliste qui ne laisse pas de surprendre, tant on est accoutumé à un Puccini plus gras, plus épais et souvent réduit à sa mélodie. C’’est cette profondeur de lecture qui fait tout l’intérêt et l’originalité de son travail, qui fait entendre un Puccini inhabituel, plus fouillé, plus divers, quelquefois à la limite de l’atonalité, qui est parfaitement attentif à la couleur, sous toutes ses formes et ses expressions. Jamais Rustioni n’esquive le drame, jamais il ne relâche la tension : sa direction est intense dans la mesure où tout est au service du théâtre, y compris les jeux subtils sur les volumes, dans une acoustique toujours assez sèche et ingrate du théâtre de l’Archevêché. Jamais il ne se relâche, jamais il ne s’abandonne et toujours il soutient l’ambiance dramatique de l’ensemble. C’est net dans le duo d’amour du premier acte, par exemple dans la manière dont après un moment aux échos assez dramatiques Rustioni accompagne E dite cose che mai non intesi et surtout Or son contenta avec des notes tenues et subtiles aux bois,comme un apaisement rassurant de l’orchestre avant la transition au violon qui soutient Vogliatemi bene , et puis aussi dans la merveilleuse transition entre deuxième et troisième acte où il y a comme une sorte de sourde tension même dans le coro a bocca chiusa que les premières mesures du troisième acte pour ainsi dire justifient. Ce que je trouve particulièrement intelligent, c’est qu’il refuse toujours l’abandon, comme pour faire entendre un doute : le duo d’amour du premier acte, qui est duo d’abandon n’est jamais un abandon total et garde un reste de retenue, comme pour nous dire que quelque chose n’est pas tout à fait clair. Car le duo de Butterfly à la fin du premier acte n’est pas du tout le duo de Bohème, et Rustioni le fait subtilement ressentir. Grande direction musicale qui confirme que Daniele Rustioni est l’un des chefs qui comptent dans ce répertoire, comme on l’avait déjà perçu dans sa somptueuse Fanciulla ce printemps à Lyon.” Wanderer, Guy Cherqui
La direzione di Daniele Rustioni è un altro punto di forza dello spettacolo: il direttore milanese offre una lettura particolarmente attenta ed equilibrata della partitura pucciniana, senza troppo indugiare in un languido melodismo ma neanche esagerando la componente ritmica. L’orchestra dell’opera di Lione, d’altronde, dà il meglio di sé nei passaggi melodici, anche grazie ai precisissimi legni, mentre sembra qualche volta smarrirsi nei passaggi quasi contrappuntistici degli archi all’inizio dell’opera, per cui Puccini indica dei vigoroso e dei ruvidamente che non sono forse il terreno prediletto di un’orchestra che in quell’inconfondibile suono armonioso degli archi alla francese ha uno dei suoi punti di forza. Rustioni decide di eseguire quasi fossero due movimenti della stessa sifonia le pagine che chiudono il secondo atto e aprono il terzo: il coro a bocca chiusa (raffinatamente interpretato dal Coro dell’Opera di Lione guidato da Benedict Kearns) si unisce così direttamente al preludio dell’atto terzo; è in questo scorcio sinfonico coinvolgente e di grande intensità che il direttore offre la miglior prova e in cui si riesce a osservare in maggior dettaglio la ricerca di colori e di contrasti nella scrittura orchestrale.
Connessi all'Opera, Federico Capoani