La Lucie de Lammermoor française dirigée par Daniele Rustioni triomphe au Festival d'Aix-en-Provence
CLÔTURE EN APOTHÉOSE DU FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE AVEC LUCIE DE LAMMERMOOR “La production du festival d’Aix-en-Provence réunissait l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Lyon sous la baguette de son directeur musical Daniele Rustioni. L’attention que ce chef porte non seulement à l’orchestre mais aux chanteurs vers lesquels il est souvent tourné, se préoccupant sans cesse des tempi à leur insuffler et portant à bout de baguette leurs inflexions vocales, démontre avec éloquence son sens aigu du théâtre… Le succès de cette Lucie de Lamermmoor (dans une salle archicomble) fut en tous points impressionnant. Il dépassa même en ampleur ceux du Prophète et d’Otello pourtant très longuement acclamés. Le public debout ne cessait d’applaudir et les « bravos » fusaient de toutes parts. On réclama même avec insistance un « bis » ! Décidément ce 75e anniversaire du festival se clôturait en apothéose !...” Résonances Lyriques, Christian Jarniat
Aix-en-Provence, Grand Théâtre de Provence: Lucie de Lammermoor “Daniele Rustioni, alla guida degli efficientissimi complessi dell’Opéra de Lyon (maestro del coro Benedict Keams) offre una narrazione molto teatrale, di bel respiro. Mette a suo agio i cantanti senza tuttavia lasciare le briglie sciolte e sceglie variazioni tutt’altro che scontate, sempre attendibili stilisticamente. Ottima la gestione dei volumi e da manuale l’equilibrio tra orchestra e palcoscenico. …Con Daniele Rustioni Lisette Oropesa torna ad essere la vocalista che ricordavo senza nulla perdere quanto a intensità espressiva. …Il successo meriterebbe un capitolo a parte, con applausi entusiastici dopo tutti i principali brani e alla fine con grida di approvazione, battiti di piedi, lunghissimi applausi ritmati, standing ovation e addirittura insistite richieste di bis…” Operaclick, Silvano Capecchi
LUCIE DE LAMMERMOOR (EN FRANÇAIS) AU FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE – SOMPTUEUX FINAL “C’est après une très longue ovation debout que le rideau s’est baissé sur le 75e Festival d’Aix, le 24 juillet au Grand Théâtre de Provence. Ovation mâtinée d’émotion après une version de concert de Lucie de Lammermoor, l’ouvrage de Donizetti livré ici dans sa version française de 1839, avec Lisa Oropesa dans le rôle-titre. …Si à l’heure des bravi Lisette Oropesa était submergée, il en fut de même pour Daniele Rustioni, directeur musical passionné, bondissant et spectaculaire offrant à son Orchestre de l’Opéra de Lyon et aux chœurs de la même maison (préparés par Benedict Kearns), l’occasion de briller dans l’excellence. Un point final somptueux pour un Festival anniversaire…” Concertclassic, Michel Egéa
Le festival d’Aix se referme sur une mémorable LUCIE DE LAMMERMOOR
« Au bilan très positif du festival d’Aix récemment publié par Première Loge, il il faut impérativement ajouter cette Lucie de Lammermoor, qui constitue à coup sûr l’une des (très) grandes soirées de cette édition anniversaire, et qui a remporté un triomphe en tout point mémorable.
C’est véritablement une version de concert qui a été proposée : pas de réelle « mise en espace » – si ce n’est la présence d’un accessoire (l’anneau) et le suicide final d’Edgar. Le spectacle est simplement rythmé par l’entrée et la sortie des personnages, et l’utilisation, efficace mais sobre, de lumières. Pourtant, même sans avoir recours au théâtre, le spectacle aura réservé d’intenses moments de drame et d’émotion : le mérite en revient en premier lieu à l’orchestre de l’Opéra de Lyon et au chef Daniele Rustioni, premiers contributeurs à la réussite du concert. Dès les premiers accords du prélude, on est séduit par les choix opérés par Rustioni, d’un goût constant. La direction du chef italien est précise, équilibrée (magnifique mise en place du célèbre sextuor !) et trouve toujours le juste équilibre entre poésie et dramatisme, sans jamais céder à aucun effet facile. Le chef est par ailleurs en permanence soucieux des voix, qu’il soutient et met amoureusement en valeur. On ne dira jamais assez à quel point Daniele Rustioni est à son aise dans le premier romantisme italien, dont il est l’un des très rares à savoir dégager toute la subtilité et la poésie. L’orchestre est en parfaite connivence avec ce chef qu’il connaît bien ! Les vents (très exposés) sont superbes (on note en particulier la présence très juste des trompettes, par exemple dans le très élégant accompagnement du chœur du III : « Hymen funeste »). L’ensemble est remarquable et nous a semblé très supérieur à ce que proposait Evelino Pidò il y a 21 ans, à la tête, déjà, de ce même orchestre.
…La soirée s’achève par un triomphe indescriptible : dix minutes (montre en main) d’ovations par une salle debout ! Les artistes, devant un tel déferlement, semblent presque hésiter à proposer un bis, mais que peut-on bisser à l’issue d’un opéra ? Quoi qu’il en soit, il serait dommage de ne pas pérenniser le souvenir d’une telle soirée par un enregistrement… »
Premiere Loge, Pascal Lelièvre
La Lucie de Lammermoor française triomphe au Festival d’Aix “…On pourrait croire que Lucie de Lammermoor est une spécialité lyonnaise : l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra de Lyon enregistraient l’ouvrage en 2002 à la suite d’une série de représentations (Dessay, Alagna, Tézier) et on retrouve cette formation sur la scène du Grand Théâtre de Provence vingt ans plus tard. Sous la conduite du directeur musical Daniele Rustioni, la partition enchante et l’action paraît par moments prendre vie sous nos yeux. L’interprétation du chef italien est enthousiasmante, avec des choix de tempos qui pourraient parfois sembler radicaux, mais qui fonctionnent avec grand naturel. Les chœurs très bien chantants contribuant aussi à donner belle allure aux scènes de foule, l’ensemble des artistes sans exception recueillera une longue standing ovation aux saluts.” Bachtrack, Irma Foletti
Lucie de Lammermoor referme en français le Festival d’Aix-en-Provence La version française de l’opéra italien d’inspiration littéraire écossaise Lucia di Lammermoor (Donizetti), ici donc “Lucie de” permet au chef italien Daniele Rustioni, déjà familier du Festival, de transposer le goût transalpin du bel canto avec ses phalanges lyonnaises (chœur et orchestre) … “…La direction de Daniele Rustioni (après Tosca en 2019, Falstaff et Le Coq D’or en 2021 in loco), est engagée, virevoltante, chorégraphique, énergique, le chef italien étant sans cesse soucieux de mettre la phalange lyonnaise au service de la voix. Il semble être, à en voir le plaisir qu’il prend à diriger, le tout premier auditeur et spectateur de l’œuvre. L’Orchestre de l’Opéra National de Lyon, dont il est le directeur musical, semble familier, acclimaté à sa gestuelle. Il produit des sonorités d’eau de source comme de marécage, en fonction des scènes et des personnages, depuis une orchestration relativement classique, les vents étant particulièrement sollicités. Ils exécutent leurs fanfares subtiles ou claironnantes, sur les grandes plaines ou les reliefs accidentés des cordes. Le chœur, disposé finement, pupitres masculins en demi-lune centrale, pupitres féminins aux deux extrémités, produit un son homogène et distinct, en fonction des nombreuses foules qu’il incarne : nobles, parents ou vassaux, tous habitants de Lammermoor, témoins et amplificateurs du drame. Le public réserve une standing ovation aux forces du spectacle, en particulier au chef et à Lucie, marquant également la fin de l’édition 2023 du Festival…” Olyrix, Florence Lethurgez