October 13th, 2022

Tannhäuser - Daniele Rustioni dirige son premier Wagner à Lyon

«Directeur musical in loco, Daniele Rustioni convainc une nouvelle fois par sa maîtrise technique et son habituelle énergie, tout en évitant les débordements de décibels et en apportant un soin particulier aux nombreux détails de la partition, ici jouée en version de Paris pour le premier acte, puis de Dresde pour les deux suivants. Les bois et cuivres sont à saluer, mais plus globalement toute la phalange qui sert une musique de grande allure, tour à tour brillante, vif-argent, majestueuse.»
Bachtrack, Irma Foletti

«Mais dès les premiers instants, Wagner est bien dans la fosse: Daniele Rustioni – qui nous promet un opéra germa­nique à chaque début de saison (tant qu’il ne laisse pas tomber Verdi, on est d’ac­cord!) – confère à son Tannhäu­ser un roman­tisme sincère en même qu’un rêve de grand opéra à la française dès l’ou­ver­ture. Le premier quart d’heure instru­men­tal est une splen­deur, tout comme le drame qu’il parvient à nouer dans la gravité du troi­sième acte, qui démontre une nouvelle fois le grand drama­turge de la baguette qu’il fait, jamais seule­ment dans l’ef­fu­sion.»
ExitMag, Luc Hernandez 

«Le Chœur et la Maîtrise de l’Opéra de Lyon emportent l’adhésion à force de précision et de tranchant dans l’intention, à même de donner une vitalité dramatique saisissante dans les scènes d’ensemble. Autre grand artisan de la réussite de la soirée, Daniele Rustioni surprend au début de l’Ouverture par ses tempi lents, sans aucun vibrato, avant d’enflammer l’orchestre de toute sa fougue. On rentre peu à peu dans sa conception (à mille lieux des grandes lectures allemandes du passé), qui ose mettre sur le même plan mélodie principale et contrechant, autour de phrasés d’une grande ductilité et souvent impressionnants dans les fulgurances tempétueuses ou péremptoires. On a là un Wagner aérien, d’une légèreté joyeuse aux vents, qui rappelle plusieurs fois l’art de Mendelssohn au II, en contraste avec les parties plus verticales aux cuivres: de quoi évoquer le tourbillon ambivalent du rôle‑titre, écartelé tout du long entre désir charnel et élévation spirituelle, sous le regard implacable et censeur de ses pairs.»
Concertonet, Florent Coudeyrat

«Daniele Rustioni en fosse abordait Wagner pour la première fois (si l’on excepte le beau deuxième acte de Tristan – concertant – de la saison dernière). Certains moments ont été particulièrement réussis, comme l’ouverture, le prélude du troisième acte ou la grandiose scène finale. On reconnaît à la fois une certaine souplesse évitant les ruptures trop brutales, une certaine rondeur de son, une manière assurée de mener les cordes (remarquables à l’orchestre ce soir). (…) Il reste qu’il est le premier chef italien de sa génération à affronter Wagner et il le fait avec son cran habituel. Laissons du temps au temps mais ce premier pas laisse déjà espérer de très grands moments.»
Wanderer, Guy Cherqui

«Daniele Rustioni – gefeierter junger Dirigent in Lyon (dort als Chefdirigent) und München mit italienischem und französischem Repertoire – agiert bei seinem ersten Wagner mit jedem Akt erfüllter und spannungsgeladener. (…) Daniele Rustioni vermag nicht nur die großen Bögen am Ende des ersten und im zweiten Akt souverän zu wölben, sondern auch stets eine enge Verbindung zwischen Szene und Graben herzustellen. Aber mit dem Vorspiel zum dritten Akt kommt die Offenbarung. Wie fein die Bläser des Orchesters der Oper Lyon da musizieren, wie fortan permanent höchste Spannung herrscht, wie jede Instrumentengruppe subtil leuchtet, das zeigt den an italienisch-französischem Repertoire geschulten Dirigenten.»
Neue Musikzeitung, Klaus Kalchschmid

«Man hält sich also dann doch besser an die Musik. Und um die ist es an der Opéra de Lyon aufs Beste bestellt. Daniele Rustioni dirigiert seinen ersten «Tannhäuser» mit viel Gefühl für dessen heimliche Italianità. Der Musikdirektor zelebriert seinen Wagner nicht, er phrasiert ihn klangschön (herrlich singend sind die Mittelstimmen der Celli!) und rückt ihn mit flotten Tempi an das Brio von Rossini und die effektvolle Vitalität der französischen Grand Opéra heran. Dabei kann er sich nicht nur auf das Orchestre de l’Opéra de Lyon verlassen, dessen luzide Holzbläser und legatofeine Streicher mehr begeistern als das Blech, sondern im besonderen auch auf den Chor seines Hauses, der mit Saft, Kraft und Pracht bei der Wagnersache ist.»
Concerti.de, Peter Krause

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