In Lyon Daniele Rustioni excels with "Le coq d'or": first production of the Opéra again with live audience
«Car il y a un spectacle ! Et pas n'importe lequel. Le Coq d'or, de Rimski-Korsakov, mis en scène par le prodige australien Barrie Kosky, dirigé par le flamboyant directeur musical de la maison Daniele Rustioni, et avec une distribution éblouissante. (...) Magnifique direction, pleine de lyrisme et d'alacrité, de Rustioni, jeune chef qui se bonifie à chaque fois, l'Orchestre de l'Opéra de Lyon déployant ses couleurs les plus chatoyantes.»
Le Figaro, Christian Merlin
«Malgré celle longue période d'inactivité forcée, les musiciens de l'orchestre maison n'ont pas perdu la main, à en juger par la fermeté avec laquelle chaque pupitre restitue les extrêmes raffinements de l'écriture. Fermeté à laquelle n'est pas étranger le geste de Daniele Rustioni, d'une précision implacable dans la mise en place, mais assez souple et chantant pour laisser s'épancher les phrases lyriques, en symbiose avec un chœur lui aussi grande forme (en dépit des masques obligés) et avec le plateau vocal.»
Díapason, Emmanuel Dupuy
«Dans la fosse, Daniele Rustioni s’approprie sans peine les sortilèges exotiques d’une partition où Rimski-Korsakov semble récapituler tout son parcours orientaliste, entre Schéhérazade et le chant hindou de Sadko. Le chef sait aussi à merveille souligner les carrures martiales de cette guerre un peu moins en dentelles que d’habitude (au deuxième acte, Dodon jongle avec les têtes coupées de ses fils…) et mettre en valeur l’âpreté grotesque des instruments qui accompagnent la chanson du tsar, où l’on croit déjà entendre Stravinsky, le meilleur des élèves du maître.»
Concert Classic, Laurent Bury
«Et enfin last but not least, Daniele Rustioni à la tête de l’orchestre de l’Opéra de Lyon montre une fois de plus combien il aime et connaît ce répertoire (il a jadis travaillé en Russie), il rend un son chatoyant, plein de couleurs ; il rend le lyrisme de certaines pages, non dépourvues d’ironie d’ailleurs, mais aussi le côté faussement épique avec un usage des cuivres tonitruants (les trompettes initiales plus tonitruantes que justes, mais c’est un détail). Cette musique est à l’instar du livret sarcastique et variée: chaque acte a sa couleur particulière, et dans cet ensemble c’est évidemment l’acte II le plus lyrique, au point que le spectateur garde longtemps en tête certaines mélodies. Rustioni par la clarté de sa lecture montre la variété et la richesse de cette musique qui est loin de puiser seulement dans un "folklore" russe ou un faux orientalisme, c’est aussi un concentré d’éléments qui vont de Debussy à Wagner ou Strauss qu’on entend, avec des bouts de phrases musicales, des accents, des citations brèves, l’utilisation de certains instruments, et on est en même temps au seuil de Stravinsky (élève de Rimski-Korsakov). Rustioni très attentif aux rythmes et aux couleurs le fait entendre tout en veillant sans cesse aux équilibres et notamment à ne jamais couvrir les chanteurs, à les soutenir et les accompagner: il rend la performance musicale d’ensemble exceptionnelle.»
Wanderer, Guy Cherqui
«Doch im Kontrast zur Kaputtheit dieser vom Regisseur Barrie Kosky und seinem Bühnenbildner Rufus Didwiszus entworfenen Einheitsszenerie funkelt die Musik. Sie strahlt, prahlt, und sie kräht. Schnurgeradeaus dirigiert der junge Lyoner Musikchef Daniele Rustioni die Wunschkonzert-Ouvertüre zum "Goldenen Hahn" alias "Le Coq d'Or". (...) Das durchwegs russische Cast kann sich glücklich schätzen. Ob Rustioni, ein vorzüglicher Verdi-Dirigent, auch die russische Sprache beherrscht? Jedenfalls erweist er sich nicht nur als ein Klangzauberer, der selbst massiv aufrauschenden Tutti-Ballungen noch Transparenz einzieht; er ist auch ein feiner Sängerbegleiter in den idiomatisch-charakteristischen Parlando-Phrasen.»
Neue Zürcher Zeitung, Eleonore Büning
«Rimsky’s kaleidoscopic score was given a suitably colourful performance – split note in the very first trumpet fanfare aside – from the Orchestre de l'Opéra de Lyon and its outstanding Music Director Daniele Rustioni, revelled in the swaggering marches and exotic orchestration. A triumphant evening for all concerned, and a very nice leaving gift for Serge Dorny.»
Bachtrack, Mark Pullinger