L’exécution magistrale d’Andrea Chénier par Daniele Rustioni et les artistes de l’Opéra de Lyon
Le triomphe d’Andrea Chénier à Lyon : Rustioni au sommet “…Deuxième caractéristique qui s’impose à l’écoute de l’œuvre : l’incroyable richesse de l’orchestre de Giordano qui, sous la baguette d’un Daniele Rustioni investi comme jamais, sonne tout sauf bruyant ou vulgaire – deux épithètes souvent accolées au répertoire dit « vériste ». À la tête d’un orchestre et de chœurs (ceux de l’Opéra de Lyon) chauffés à blanc, Daniele Rustioni délivre une lecture magistrale de l’œuvre, dont toutes les composantes sont mises en lumière : violence dramatique, lyrisme intense, nostalgie (notamment dans les pages « façon XVIIIe », telle la Gavotte qui conclut le premier acte), raffinement des détails : tout y est, avec éclat mais sans ostentation, sans faute de goût, avec une efficacité théâtrale et surtout une « classe » constantes. Du très grand art, salué par un public visiblement (et justement !) très attaché à son chef maison. …La soirée se solde par un triomphe mémorable, le public fêtant dans une longue et vibrante ovation tous les artistes, et manifestant également de toute évidence son plaisir à (re)découvrir un répertoire encore trop peu présent sur nos scènes. Rendez-vous vendredi soir au Théâtre des Champs-Élysées pour une deuxième exécution de ce concert « révolutionnaire »!” Premiere Loge, Stéphane Lelièvre https://www.premiereloge-opera.com/article/compte-rendu/concert/2024/10/16/andrea-chenier-lyon-critique-daniele-rustioni-riccardo-massi-anna-pirozzi-amartuvshin-enkhbat-sophie-pondjiclis/
“…evening at the Auditorium de Lyonon Tuesday, October 15, for Andrea Chénier was nothing short of extraordinary…A special mention has to go to Daniele Rustioni, the conductor. He’s a passionate, dynamic presence on the podium, completely in sync with his orchestra and the singers. Watching him work was an absolute pleasure…” https://opera-diary.com/2024/10/16/andrea-chenier-opera-de-lyon/
“…la salle s’avère un écrin de premier ordre pour les forces vives de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon qui déploie ici toute sa superbe sous la direction magistrale de Daniele Rustioni. Les forces réunies décapent la partition de Giodano avec la précision d’un orfèvre nettoyant un bijou précieux, et les couleurs s’élèvent dans un miroitement à la fois céleste et solaire. Le chef offre une direction au cordeau qui se déploie avec art jusqu’à l’auditoire, faisant vivre et vibrer la partition. Il tempère la bête puissante qu’est l’orchestre tout en lui permettant de s’ébrouer plus librement dans ces notes servies avec toute l’excellence qui caractérise désormais les musiciens de la maison ainsi que son chef permanent. Autre force locale sur laquelle nous savons pouvoir compter, le Chœur de l’Opéra a lui aussi brillé durant cette soirée, fort d’une très belle unité, mais aussi de modulations, d’exactitude, de précision et de vie. Il prend sa place de véritable c(h)œur battant au rythme de la partition afin de lui insuffler l’oxygène dont elle a besoin. Il est également les poumons indispensables qui lui donnent son souffle de vie. …Les Lyonnais, pour leur part, ont tout de même su apprécier cette belle soirée et ont réservé un accueil chaleureux aux solistes lors des saluts, mais aussi – et presque surtout – à leur chef local. Une façon peut-être de lui indiquer leur attachement alors que la fin de son mandat se profile.” OperaOnline, Elodie Martinez https://www.opera-online.com/fr/columns/elodie/un-andrea-chenier-cinq-etoiles-a-lopera-national-de-lyon
“Il faut dire que l’orchestre est particulièrement rutilant sous la direction de Daniele Rustioni. Étincelant de mille feux, il donne des éclats particulièrement vifs à la Terreur naissante. Ayant aussi parfaitement compris la façon lugubre, mordante et même cynique dont Giordano ponctue l’opéra de chants révolutionnaires, il semble aussi brûlant et chamarré qu’une lave en fusion. Son somptueux incendie orchestral est indéniablement une des plus grandes qualités de cette représentation. Et les chœurs sous la direction de Benedict Kearns, tantôt mixte pour un effet de foule, tantôt d’hommes pour imposer une force virile, tantôt de femmes pour plus de douceur, ne sont pas moins réussis.” Crescendo Magazine, Andreas Rey https://www.crescendo-magazine.be/andrea-chenier-a-lauditorium-de-lyon/
“Le Chœur de l’Opéra national de Lyon prend part à l’intrigue par des interventions massives et brillantes. En tutti, chacun s’investit dans l'ampleur vocale que l'œuvre exige. L’Orchestre de l’Opéra national de Lyon, dirigé par Daniele Rustioni, accorde virtuosité et intensité à la partition, par de belles lignes colorées et un entrain certain. Le drame se fait ressentir de plus en plus jusqu’au finale, où un feu d’artifice dramatique et musical explose en salle. Avant la représentation de ce soir 18 octobre au Théâtre des Champs-Élysées, c'est une véritable ovation qui accueille l'ensemble des artistes à l'issue de cette version concertante lyonnaise.” Olyrix, Marjorie Cabrol https://www.olyrix.com/articles/production/7881/andrea-chenier-umberto-giordano-opera-de-lyon-daniele-rustioni-orchestre-choeur-studio-15-octobre-2024-article-critique-compte-rendu-concert-auditorium-national-massi-pirozzi-enkhbat-mpongwana-pondjiclis-lewis-thanapat-jong-varik-kim-santos-espes
Après une première représentation dans la Capitale des Gaules, cette version de concert a été accueillie avec grand enthousiasme par le public parisien. Daniele Rustioni dirigeait pour l'occasion les forces de l'Opéra de Lyon et un plateau uni dans l'excellence. “Galvanisant les forces de l’Opéra de Lyon, c'est une lecture très dramatique, riche en contrastes, mettant en lumière la diversité des atmosphères que propose Daniele Rustioni, Après avoir ciselé des gavottes aériennes et délicates, le chef libère une énergie débordante dans les passages les plus tendus, électrisant des chœurs particulièrement engagés. Les saisissants tableaux sonores ainsi façonnés font aisément oublier l'absence de mise en scène.” Diapason, Julia Le Brun https://www.diapasonmag.fr/critiques/andrea-chenier-de-giordano-51286.html
L’exécution magistrale d’Andrea Chénier par Daniele Rustioni et les artistes de l’Opéra de Lyon ***** “…C’est justement du côté des Chœurs, excellemment préparés par Benedict Kearns, et de l’Orchestre que les multiples facettes du vérisme sont les plus perceptibles. Cris de « viva la libertà ! », chanson traditionnelle, murmures, émeutes ou élégance vocale sont servis dans une égale qualité, tandis que les pupitres instrumentaux rivalisent d’homogénéité du côté des cordes, des flûtes volubiles, du quatuor des cors, des percussions, desquels se dégage en subtilité la harpe ; tous sont mis en valeur tour à tour par la direction engagée et enthousiasmante de Daniele Rustioni, maestro très complice. Quand le duo final porte les amants vers leur mort, la version concertante devient semi-scénique, rapprochant alors Andrea Chénier et Madeleine dans leur ultime union vocale. Saisissante dans son lyrisme, l’interprétation d’Anna Pirozzi et de Riccardo Massi devient un Liebestod à l'italienne, que Daniele Rustioni stylise dans un finale grandiose – jusqu’à ce que s’abatte la baguette du chef, implacable tel le couperet.” Bachtrack, Beate Langenbruch https://bachtrack.com/es_ES/critique-andrea-chenier-rustioni-massi-pirozzi-enkhbat-opera-de-lyon-auditorium-lyon-octobre-2024/amp=1
Soirée triomphale au Théâtre des Champs-Élysées “L’autre atout de cette soirée est la direction énergique et flamboyante de Daniele Rustioni qui dirige d’une main ferme l’Orchestre rutilant de l’Opéra de Lyon et ses chœurs menés à un train d’enfer dans un « Danziam la carmagnola » échevelé et belliqueux. S’il ralentit le rythme lors des pages élégiaques de la partition qu’il cisèle avec délicatesse, en gommant tout épanchement vériste, il exalte le côté martial de l’œuvre avec une fougue communicative.” Forum Opera, Christian Peter https://www.forumopera.com/spectacle/giordano-andrea-chenier-paris-tce/
“…La musique est puissante, traversée par une tension dramatique palpable, d’un lyrisme inspiré, et émaillé de citations musicales comme « La Marseillaise », « Ça ira » ou la « Carmagnole ». Daniele Rustioni est parfaitement à l’aise dans ce répertoire qu’il dirige de façon magistrale, rendant avec talent la multiplicité des affects et des émotions, respectant la puissance sonore de la partition sans jamais céder à la facilité. Sa direction réellement très inspirée s’appuie sur un Orchestre et des Chœurs de l’Opéra de Lyon dans une forme proprement éblouissante et dans un engagement total qui ne se dément à aucun moment. La progression dramatique, parée d’une infinité de couleurs, est remarquablement conduite. Son attention permanente à chacun des chanteurs et aux équilibres est une des raisons de la très belle représentation de ce soir. …La représentation s’est achevée sur de très longs applaudissements et de véritables ovations, pour le trio de chanteurs, le chef, l’orchestre et les Chœurs. Plutôt rare à Paris, mais tellement mérité pour cette mémorable représentation. “ Operaphile, Jean Luc http://operaphile.over-blog.com/2024/10/18-octobre-2024-andrea-chenier-giordano-au-theatre-des-champs-elysees.html?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0EqUw8n-xxQUAwan7Iu69s-vPIHHa3CO7ulwlzAQecG41T_dN5d5OQ0UY_aem_-1GrxoBIEVKQa0oQgdyLag