October 17th, 2024

Alban Berg's Wozzeck opens Lyon Opera's new season conducted by Daniele Rustioni

A l’Opéra de Lyon, un Wozzeck d’anthologie La mise en scène inventive de Richard Brunel, la magistrale direction de Daniele Rustioni et une distribution de haut niveau, avec Stéphane Degout dans le rôle-titre, magnifient la nouvelle production de l’œuvre d’Alban Berg. “…Organiquement lié à ces images de plus en plus significatives, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, dirigé avec maestria par Daniele Rustioni, réalise une sorte d’IRM grandeur nature du corps sanguin et de l’esprit friable de Wozzeck.” Le Monde, Pierre Gervasoni https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/10/08/a-l-opera-de-lyon-un-wozzeck-d-anthologie_6346717_3246.html

“…Für den Dirigenten Daniele Rustioni, für Chor und Orchester der Lyoner Oper ist der „Wozzeck“ eindeutig ein Werk des Verismo, leidenschaftlich zugespitzt und voller Mitgefühl für menschliches Leid, die Extreme suchend, aber auch in minimalen Übergängen verbindend, Katastrophenmusik am Rande des Abgrunds und Klagelied über den Verlust zivilisatorischer Errungenschaften im Ersten Weltkrieg, wie ihn Berg wohl selbst erfahren hatte.” Frankfurter Allgemeiner Zeitung, Lotte Thaler https://www.faz.net/aktuell/feuilleton/buehne-und-konzert/oper-wozzeck-katastrophenmusik-am-rande-des-abgrunds-110035828.html

Wozzeck à l’opéra de Lyon, une magistrale ouverture de la saison… la réussite est totale, avec un Stéphane Degout impérial et une mise en scène très efficace signée de son directeur Richard Brunel, sous la direction du toujours impressionnant Daniele Rustioni. “…Dans la fosse, Daniele Rustioni, à la tête de la phalange lyonnaise, prouve une fois de plus quel fabuleux chef il est, s’attaquant pour la première fois à un monument d’avant-garde de l’opéra du XXe siècle qui n’appartient pourtant pas à son répertoire de prédilection. Son aisance est exceptionnelle, avec lui la musique se fait théâtre éloquent, trouvant un écho idoine à la faconde du drame qui se déroule sur scène. Sa direction est littéralement habitée, parfois hallucinée, toujours juste. L’opéra de Lyon a frappé un grand coup pour l’ouverture de sa saison.” Premiere Loge, Jean-François Lattarico https://www.premiereloge-opera.com/article/compte-rendu/production/2024/10/05/wozzeck-lyon-critique-stephane-degout-ambur-braid-thomas-ebenstein-thomas-faulkner-daniele-rustioni-richard-brunel/

La distribution plus qu’alléchante et la direction musicale de Daniele Rustioni tiennent toutes leurs promesses “En fosse, nulle demi-mesure pour notre grand plaisir. Daniele Rustioni dirige son premier Wozzeckavec l’assurance et la minutie d’un chef expérimenté. La partition, pourtant difficile, est ici menée de main de maître, avec une attention absolue envers chaque pupitre, une tension de chaque instant pour une musique qui s’immisce, s’exprime, hurle sans jamais prendre le dessus, est présente sans pour autant prendre plus de place qu’il ne faut, existe en permettant aux personnages d’exister... L’équilibre ténu est maintenu avec une main de fer dans un gant de velours par le chef qui permet à l’Orchestre de la maison de faire entendre le meilleur de lui-même. …Avec ce Wozzeck, l’Opéra de Lyon frappe fort musicalement…” OperaOnline, Elodie Martinez https://www.opera-online.com/fr/columns/elodie/wozzeck-ouvre-la-saison-lyrique-de-lopera-de-lyon

L’Opéra national de Lyon ouvre sa saison de productions lyriques avec le tragique Wozzeck d'Alban Berg, dans une mise en scène signée du Directeur maison, Richard Brunel, et sous la baguette du directeur musical maison, Daniele Rustioni. “L’Orchestre de l’Opéra national de Lyon, dirigé par Daniele Rustioni, offre une interprétation dynamique de la partition d’Alban Berg. Les cordes sombres renforcent l’atmosphère de tension croissante jusqu'à un final particulièrement saisissant : la tension dramatique, soutenue par la fosse, y atteint son paroxysme.” Olyrix, Marjorie Cabrol https://www.olyrix.com/articles/production/7861/wozzeck-berg-opera-lyon-rustioni-brunel-orchestre-choeurs-maitrise-studio-2-octobre-2024-article-critique-compte-rendu-pluss-vancraenenbroeck-castaingt-kearns-stephane-degout-braid-watson-ebenstein-faulkner-andres-lewis-flory-santos-jong-varik

“De son côté, Daniele Rustioni, aussi à l'aise avec Berg cet automne qu’avec Puccini l’eté dernier, ne se fait pas prier pour appuyer sur le champignon du malheur, conviant la phalange lyonnaise à des geysers de lyrisme intense, à des déflagrations percussives proprement effroyables.” ResMusica, Jean-Luc Clairet https://www.resmusica.com/2024/10/05/wozzeck-a-lyon-souffrez-vous-etes-filmes/

Le spectacle est d’une richesse qui rend justice à la densité du texte comme de la composition musicale. On en retiendra d’abord la fluidité et le rythme effréné, traduisant la précipitation et l’angoisse, l’accélération qui ébranle la raison, tant dans les mouvements des chanteurs et acteurs que dans l’exécution musicale sous la baguette de Daniele Rustioni. Le chef lyonnais adopte des tempi qui donnent le tournis, un vertige semblable à celui qu’exprime le Wozzeck débonnaire et tragique incarné par le baryton Stéphane Degout, tour à tour rêveur et agité, tendre et violent, dont on admire une fois de plus le sens des nuances, notamment lorsqu’il prononce l’une des phrases clés : « L’être humain est un abîme, on est pris de vertige lorsqu’on regarde à l’intérieur ». Forum Opera, Fabrice Malkani https://www.forumopera.com/spectacle/berg-wozzeck-lyon/

“En fosse, Daniele Rustioni, qu’on n’attendait pas forcément dans Wozzeck, se montre tout à fait éloquent. Sans jamais délaisser ses compositeurs italiens de prédilection, le chef s’est tourné progressivement, et avec brio, vers le répertoire allemand, avec des pièces de grande envergure comme Tannhäuser de Wagner ou La Femme sans ombre de Strauss, et ce en déployant toujours le lyrisme fiévreux et passionné qu’on lui connaît. Du chef-d’œuvre de Berg, il fait entendre toute la beauté mélancolique comme la sèche âpreté. L’orchestre rutilant atteint une plénitude de son sous sa direction à la fois souple et acérée.” Sceneweb, Christophe Candoni https://sceneweb.fr/richard-brunel-met-en-scene-woyzeck-lopera-dalban-berg/

“Der Lyoner Intendant kochte selbst, und auch die musikalische Leitung bleibt Chefsache: Daniele Rustioni dirigiert einen zugespitzten, geschärften, dramatisch packenden Berg-„Wozzeck“ – Szene und Graben gehen Hand in Hand.” Orpheus Magazin, Rüdiger Heinze https://www.orpheus-magazin.de/2024/10/05/lyon-wozzeck/

Opéra de Lyon : ouverture de saison en majesté avec un superbe « Wozzeck »…musicalement exceptionnel “Sous la direction de l’excellent chef Daniele Rustioni, l’orchestre et le chœur de l’opéra de Lyon montrent qu’ils maitrisent parfaitement la complexité musicale de l’œuvre et lui donnent vie et couleurs comme rarement. Aussi à l’aise dans Tchaikovsky, dans Puccini que dans Strauss, le maestro nous donne une magistrale leçon d’opéra, variant les styles, s’autorisant de véritables déluges de décibels fort bien menés tout autant que des temps de respiration plus lyriques, valorisant toutes les parties, soutenant les chanteurs dans leur difficile exercice. On ressort comme assommé par la puissance de l’ensemble servi par un plateau vocal de haut niveau et parfaitement homogène. Car ce qui distingue à nos yeux les grandes maisons, c’est bien la qualité globale d’une distribution et pas seulement celle des rôles principaux.” CultNews, Helene Adam https://cult.news/scenes/opera/opera-de-lyon-ouverture-de-saison-en-majeste-avec-un-superbe-wozzeck/

A Lyon, le retour gagnant de Wozzeck “Exemplaire, l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon est dirigé par un Daniele Rustioni qui accentue la portée dramatique de l’œuvre… privilégiant le flux et l’élan théâtral, le directeur musical parviendra sans mal à plonger l’auditeur dans la machine à broyer qu’est Wozzeck, alors moins retorse et serpentine qu’immédiatement écrasante.” Diapason Magazine, Erwan Gentric https://www.diapasonmag.fr/critiques/a-lyon-le-retour-gagnant-de-wozzeck-50907.html#item=1

Il Wozzeck di Alban Berg inaugura la nuova stagione dell’Opera di Lione “…uno spettacolo che nasce dalla collaborazione del direttore artistico del teatro lionese, Richard Brunel, che ne firma la regia, e del direttore musicale Daniele Rustioni … Ed è proprio l’accordo e la comunità d’intenzioni tra la dimensione musicale e quella teatrale a costituire il maggior punto di forza di questa produzione. …Violenta e senza sconti è anche la musica di Berg secondo la direzione di Daniele Rustioni, che indugia sui caratteri più espressionisti della partitura, tra i suoni penetranti dei fiati e l’asprezza delle percussioni, senza mai far cadere la tensione ritmica: anzi, gli squarci lirici come l’intermezzo in re minore del terzo atto, in cui rifulge il timbro pieno e caldo degli archi dell’orchestra dell’Opera di Lione contribuiscono, con la loro fugace opposizione alle dure dissonanze che dominano l’opera, a rendere ancora più angosciante l’attesa della catastrofe finale. Così, gli assoli strumentali da celebrare, per una volta, coinvolgono principalmente gli strumenti più gravi (il controfagotto, la tuba) chiamati a eseguire sinistri passaggi nel registro acuto. In generale, gli effetti ricercati da Rustioni sono quelli più “cinematografici”, di maggiore intensità drammatica… L’intensità e la forza dello spettacolo, la sua piena coerenza (malgrado qualche tradimento della drammaturgia originale!) e la tensione drammatica che riesce a creare ne decretano il successo: le vive acclamazioni del pubblico al calar del sipario sono dirette, in particolare, ai beniamini di casa: Stéphane Degout e Daniele Rustioni. E se il baritono ha saputo tratteggiare un Wozzeck davvero ideale, la direzione vertiginosa di Rustioni e la cruda messincena di Brunel hanno reso ancora più sconvolgente e d’impatto l’opera. La fine arriva così quasi come una liberazione: sembra strano dirlo, ma è sintomo che lo spettacolo è perfettamente riuscito.” Connessi all’Opera, Federico Capoani https://www.connessiallopera.it/recensioni/2024/lione-opera-national-de-lyon-wozzeck-direttore-daniele-rustioni/

“Dass auch sie aufmerksam bei der Sache waren, liegt sicher hauptsächlich am musikalischen Sog, den Daniele Rustioni mit dem Orchestre de l’Opéra de Lyon zusammen mit dem exzellenten Protagonisten-Ensemble entfaltete, aber wohl auch an der szenischen Umsetzung.” Neue musikzeitung, Joachim Lange https://www.nmz.de/kritik/oper-konzert/expliziter-wozzeck-der-oper-lyon-macht-richard-burnel-aus-alban-bergs-wozzeck

“Le dernier bonheur de la soirée provient de la fosse, et c’est bien l’orchestre qui entame le déroulement du spectacle, en l’espèce l’Orchestre National de Lyon et ses formidables instrumentistes, que nous ne quitterons plus jusqu’à la dernière note, sous la superbe battue du chef italien Daniele Rustioni, actuel directeur musical de l’institution lyonnaise, qui travaille ici sur la transparence et la fluidité de couleurs admirablement ciselées et rendues. Admirable !” Classiquenews, Emmanuel Andrieu https://www.classiquenews.com/critique-opera-lyon-opera-de-lyon-du-2-au-14-octobre-2024-berg-wozzeck-s-degout-a-braid-r-watson-daniele-rustioni-richard-brunel/

Rustioni prend la partition à bras-le-corps tout en offrant un éclairage phonique qui transporte l’auditoire “Si ce que l’on voit sue le conditionnement des produits aseptisés et stéréotypés de grandes surfaces, servis aujourd’hui dans la majorité des maisons d’opéra du monde, ce que l’on entend procure, en revanche, les plus hautes satisfactions. En haut du podium, plaçons sans hésiter la direction d’un Daniele Rustioni inspiré. Perceptiblement plus contracté que d’ordinaire, le chef milanais présente une concentration démultipliée, en une interprétation s’inscrivant directement dans la lignée d’un Claudio Abbado2. L’on y retrouve le même lyrisme éperdu, la même clarté des tracés dans les enchevêtrements polyphoniques, à l’opposé – pour se borner aux souvenirs discographiques – d’une âpreté hyper-tendue chez Christoph von Dohnányi [DECCA, avec pourtant les mêmes musiciens qu’Abbado !], de la dissection vénéneuse d’un Karl Böhm [DGG], de la brutalité oppressante d’Herbert Kegel [BERLIN CLASSICS], voire de la glaçante lecture au scalpel de Pierre Boulez [SONY CLASSICAL]. Or, à l’instar d’Abbado, Rustioni prend la partition à bras-le-corps tout en offrant un éclairage phonique qui transporte l’auditoire, contribuant à tout rendre plus immédiatement accessible, compréhensible. En somme, l’exact opposé de la présente proposition visuelle qui, elle, passe son temps à complexifier les choses ! En outre portons au crédit de notre Directeur musical le sens du drame sans pathos, un travail en profondeur sur le texte et les combinaisons de timbres, un sens inouï de la progression, tout en maintenant la tension sans asphyxie. Quand certains chefs vont plus loin dans la minéralité verticale, Rustioni préfère l’oxygénation horizontale, sans jamais perdre de vue aucune des composantes sonores pour autant. Si les interludes sonnent superlatifs, on accolera une mention à la façon dont se trouve dominée la structure en passacaille de la scène-clef entre Wozzeck et Le Docteur. Taillé à merveille pour suivre cette vision, l’orchestre – musique de scène comprise ! – donne le meilleur de lui-même dans la sveltesse comme la puissance contrôlée, faisant preuve d’une diversité de teintes confondante ainsi que d’une admirable endurance. Ce, d’autant plus que l’œuvre n’est pas jouée avec ses deux entractes primitifs mais d’une traite, comme c’est le plus souvent le cas désormais. …Grâce à vous, au Maestro Rustioni ainsi que tous vos partenaires défendant ce soir les droits propres à l’art musical le plus bouleversant, l’Opéra de Lyon peut encore se maintenir sur les cimes.” Resonances Lyriques, Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin https://resonances-lyriques.org/opera-de-lyon-wozzeck-dalban-berg/

“…Au pupitre de l’Orchestre maison, Daniele Rustioni, directeur musical de l’institution, mène une lecture des plus lestes – une heure et vingt-huit minutes ! –, dont il se plait à magnifier le caractère presque chambriste de certains passages. Tout en ne dérogeant jamais à l’urgence indicible de ce prodigieux élan, le chef italien trace un chemin plus romantique que d’accoutumé dans cet ouvrage dont souvent les interprétations préfèrent souligner la radicalité. Tout en profitant de sa structure complexe, qu’on pourra dire vitale, au fond, il livre une lecture qui met au jour à quel point cette forme-là fut imaginée en parfaite adéquation au livret, tirée de la pièce homonyme (à quelques lettres près) de Büchner. Ainsi la relative brutalité expressive se conjugue-t-elle avec bonheur au lyrisme et au mystère, tel qu’en témoigne, entre autre, le savant secret de l’ultime duo, si doux, entre une presque tuée et son presque assassin.” Anaclase, Bertrand Bolognesi http://www.anaclase.com/chroniques/wozzeck-6

“Natürlich auch an der selbst in der letzten Vorstellung vollen, mit einem aufmerksam dem klaren Deutsch vor allem Stéphane Degouts wie dem tenorschneidenden Hauptmann Thomas Ebensteins lauschenden Publikum in der Opéra de Lyon, wo der Intendant Richard Brunel inszeniert hat. Dort dirigiert der langjährige Musikchef Daniele Rustioni mit seinem traumschön folgenden Orchester Bergs Meisterwerk von 1925 in seiner 99-jährigen, immer noch packenden Aktualität als eine Mischung aus italienischem Verismo und Wiener Heurigenseligkeit. Was dieser Parabel, nicht mehr um einen Proletarier, aber um das Ausgeliefertsein des Menschen schlechthin, zwischen konkretem Lokalverweis und atonaler Abstraktion sehr gut ansteht.” Brugsklassiker, Manuel Brug https://brugsklassiker.de/im-menschenversuchslabor-richard-brunels-packender-wozzeck-in-lyon/

Cette édition lyonnaise, un peu plus de vingt ans après la précédente, est l’occasion d’entendre Degout, mais aussi le premier Wozzeck de Daniele Rustioni, qui peu à peu explore un répertoire peu exploré par les chefs italiens de sa génération. “À la tête de tout ce système musical, Daniele Rustioni se confronte … à Wozzeck… Il y a un travail de « concertation » d’un extraordinaire raffinement. Et sans nul doute Daniele Rustioni est entré dans cette partition en explorateur, en révélateur, très attentif à la précision et surtout à la clarté de l’ensemble. On entend chaque instrument, chaque niveau, chaque accent et le travail effectué avec l’orchestre est remarquable. L’orchestre d’ailleurs s’en sort avec tous les honneurs… c’est déjà un vrai un grand Wozzeck, attentif à la couleur, aux rythmes, aux respirations. Du grand boulot.” Wanderer, Guy Cherqui https://wanderersite.com/opera/wozzeck-et-le-robot/

“À la baguette, l’actuel directeur musical de l’Opéra de Lyon Daniele Rustioni fait une nouvelle démonstration de son art, assurant la constante qualité du discours musical et un équilibre confortable entre fosse et plateau. La technique de cette difficile partition est maîtrisée avec brio : très nombreux changements, voire cassures de rythmes, styles très variés, qui s’aventurent parfois jusqu’à la dissonance, notamment pour ce qui concerne les six instrumentistes qui interviennent sur scène au cours du troisième acte. Solidement préparés par Benedict Kearns, les Chœurs et la Maîtrise de l’Opéra de Lyon amènent enfin leur contribution, pleinement satisfaisante des points de vue vocal et du jeu théâtral.” Bachtrack, Irma Foletti https://bachtrack.com/critique-wozzeck-brunel-rustioni-degout-braid-ebenstein-lewis-faulkner-watson-opera-nouvel-lyon-octobre-2024/amp=1

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